Avec nos 19 centres de soins, nous réalisons des actes de médecine ambulatoire au bénéfice de patients atteints de maladies chroniques et génétiques nécessitant des soins réguliers.
À quoi ça sert ?
Les 19 centres de soins de l’EFS, répartis dans plusieurs établissements régionaux, accueillent depuis de nombreuses années des patients pour réaliser des actes médicaux très variés. Nos équipes ont acquis une grande expertise dans ce domaine grâce aux métiers de la transfusion et du prélèvement.
Nous réalisons aussi bien des saignées pour traiter l’hémochromatose que des actes plus pointus comme les échanges cellulaires et plasmatiques ou les prélèvements de cellules souches hématopoïétiques pour les patients en attente d’une greffe.
Comment ça marche ?
L'EFS travaille en étroite collaboration avec les établissements de santé afin de prodiguer des soins complémentaires aux patients qui y sont soignés. Ceux-ci sont redirigés vers nos centres de soins par ces établissements de santé en fonction des disponibilités et des spécialités de nos centres.
Dans le cas où les patients ne peuvent se déplacer, les équipes des centres de soins de l’EFS se rendent directement dans les établissements de santé.
Les soins de proximité en chiffres
23 158
2 762
2 800
Soigner les patients atteints de maladies génétiques
Grâce à leurs connaissances pointues sur le sang, nos équipes prodiguent des soins très spécialisés sur les patients atteints par exemple de drépanocytose. Ces derniers souffrent d’une déformation des globules rouges provoquant d’importantes douleurs et une grande fatigue. Pour les soulager, notre personnel médical leur prélève leurs cellules sanguines pour les remplacer par des cellules saines, toutes les quatre à cinq semaines. C’est ce que l’on appelle des échanges érythrocytaires.
Soigner les patients atteints de maladies du sang
Nos équipes réalisent également des saignées sur les patients atteints de maladies du sang comme l’hémochromatose, une maladie caractérisée par une surcharge en fer. Elles vont prélever le sang des malades afin d’éliminer cet excès de fer contenu dans les globules rouges qui peut abîmer les organes comme le foie, le pancréas, le cœur, les os et entrainer une cirrhose, un diabète, une insuffisance cardiaque ou des douleurs articulaires.
Prendre en charge les patients atteints de leucémies
Dans les centres de soins de l’EFS, nous prélevons par aphérèse thérapeutique les cellules souches hématopoïétiques (CSH) à l’origine des cellules du sang (globules rouges, globules blancs et plaquettes) ou des cellules mononucléées (les autres cellules du sang) pour soigner les patients qui souffrent de maladies du sang ou qui ont besoin d’une « greffe de moelle osseuse ».
Ce type de prélèvement se fait :
- auprès de donneurs en bonne santé inscrits sur le fichier des donneurs volontaires de moelle osseuse ou apparentés avec le patient (frère, sœur, parents, enfants). On parle alors de greffe allogénique.
- ou auprès des malades eux-mêmes, on parle alors de greffe autologue.
L'EFS au cœur d'un traitement novateur des cancers
Depuis 2018, l’EFS participe au développement d’une thérapie cellulaire révolutionnaire dans la prise en charge des cancers hématologiques, les CAR-T-cells. Les cellules mononucléées du patient sont collectées au sein des centres de soins, puis sont transformées génétiquement en médicament par l’industrie pharmaceutique.
Bon à savoir
Les prélèvements thérapeutiques effectués dans le cadre de soins de proximité peuvent être transformés en don, sous certaines conditions, et contribuer ainsi à la fabrication de produits sanguins destinés à la transfusion ou à la recherche et à la formation.
Focus sur la recherche scientifique
Outre leur activité de soins, nos centres participent aussi à des études cliniques et des projets de recherche, en collaboration avec nos chercheurs et partenaires hospitaliers ou industriels. C'est le cas notamment dans le cadre du prélèvement des cellules souches hématopoïétiques pour les autogreffes.
Dans un tout autre domaine (Covid), les centres de soins contribuent aussi actuellement à l’étude EFS Covidep. Lancée en mars 2021 par les équipes EFS de Lyon et les Hospices civils de Lyon, elle a pour but de voir si un traitement complémentaire par échanges plasmatiques peut améliorer l’état respiratoire des malades atteints d’un phénomène inflammatoire massif (orage cytokinique). Des patients ont été inclus à cette étude randomisée tout au long de l’année, au rythme des vagues épidémiques.